Des alliances technologiques, plutôt qu’une solution ultime.
Annoncée en 2020, initialement prévue pour 2022, puis 2023 et finalement repoussée à la mi-2024, la fin des cookies tiers sur Chrome devrait — enfin — trouver son épilogue. Quatre années de répit supplémentaires au secteur pour s’adapter, tester et éprouver des solutions innovantes et alternatives. En 4 ans, le désamour pour la publicité en ligne ne s’est toutefois pas démenti. 92 % des Français se sentent concernés par la protection de leurs données personnelles en ligne et 86 % expriment leur souhait de mieux comprendre comment les protéger et déterminer les solutions à mettre en place (source). Cependant, le taux de consentement aux cookies n’en reste pas moins relativement élevé – 59 % – pour la CNIL.
Dans ce contexte, les acteurs de l’industrie cherchent des alternatives pour cibler efficacement à mesure que de nouvelles réglementations éclosent (du RGPD jusqu’au récent Data Act). Et de la mesure, il en sera question puisque cet enjeu est au cœur de toutes les stratégies. Le souhait des annonceurs, “ceux qui financent l’industrie” ? De la cohérence, martèle Jean-Baptiste Rouet, président de la commission Digitale de l’UDECAM et Chief Digital & Programmatic Officer de Publicis Media France.
Les adtech l’ont bien compris en s’unissant, à l’instar de Weborama et xpln.ai : “Ce partenariat technologique et stratégique avec xpln.ai constitue une nouvelle étape dans l’univers de l’après-cookie tiers, se félicite Mykim Chikli, CEO EMEA, de Weborama.